Dragons vu sous un autre angles.

Publié le par kaylangel

Dragons chromatiques

D’alignement mauvais, les dragons chromatiques sont naturellement malfaisants, agressifs, cupides, vaniteux et méchants.


Dragon blancdragon blanc
Le dragon blanc est l’un des plus petits dragons, mais aussi l’un des moins intelligents. Le plus souvent, c’est juste un prédateur au comportement de bête sauvage. Son regard n’exprime qu’une grande férocité ; on n’y lit pas la ruse qui caractérise les autres dragons.
Les écailles d’un dragonnet blanc brillent comme un miroir. Au fil des années, cet éclat disparaît, au point que, quand la dragon est très vieux, des écailles grises et bleus pâles sont venues se mêler aux blanches. La gueule de ce grand reptile est très caractéristique, puisqu’elle ressemble presque à un bec. Sa tête est surmontée d’une grande crête et une légère odeur de produit chimique l’accompagne en permanence.
Il choisit souvent pour antre une grotte glacée ou une caverne souterraine lui permettant de se protéger du soleil, dont il n’aime pas la chaleur. C’est là qu’il amasse tous ses trésors, si possible dans une chambre de glace, afin que l’éclat des joyaux et des pierres précieuses se reflète sur les parois. Il apprécie tout particulièrement les diamants.
Bien qu’il puisse théoriquement tout avaler, il est en réalité très difficile et n’accepte de manger que de la nourriture surgelée. Généralement, il dévore les créatures tuées par son souffle glacé tant qu’elles sont encore à l’état de statue de glace. Quand aux autres, il les entrepose sous la neige jusqu’à ce qu’elles aient atteint une température convenable.
Combat. Le dragon blanc est un adepte de l’attaque surprise, qu’il pratique en fondant sur ses proies ou en jaillissant d’un monticule de neige dans lequel il se tenait caché. Il commence par utiliser son souffle puis concentre ses attaques sur un adversaire unique.


Dragon bleudragon bleu
Le dragon bleu est vaniteux et doté d’un puissant instinct territorial. C’est l’un des rares dragons capables de se déplacer en creusant des galeries dans le sable.
On le reconnaît aisément à ses grandes oreilles de forme étrange et à la large corne qui orne son museau. Polies par le sable soulevé par les vents du désert, ses écailles peuvent aller du bleu iridescent à l’indigo. Leur taille augmente très peu à mesure que le dragon vieillit, mais elles deviennent plus épaisses et plus résistantes au fil des siècles. L’électricité statique qui entoure perpétuellement ce monstre produit de petits arcs électriques et de légers craquements dont la fréquence augmente quand le dragon se met en colère ou s’apprête à attaquer. Le dragon bleu dégage une odeur d’ozone et de sable chaud.
Sa couleur le rend extrêmement facile à repérer dans le désert, mais il a pour habitude de se cacher en s’enterrant dans le sable, ne laissant que ses yeux et ses naseaux dépasser. Il prend grand plaisir à faire des évolutions aériennes, surtout en milieu de journée, quand l’air chaud monte au plus haut. Si la couleur de sa robe est proche de celle du ciel (ce qui arrive parfois), il n’hésite pas à se servir de cet avantage pour attaquer par surprise.
Il réside dans une vaste caverne souterraine où il entrepose ses possessions. Il s’intéresse à tout ce qui a de la valeur, mais affiche une préférence marquée pour les pierres précieuses, et plus particulièrement les saphirs. Il est parfois obligé de manger serpents, lézards et autres cactus, mais son goût naturel le porte plutôt vers le bétail. Il est extrêmement friand de la viande de dromadaire, qu’il cuit d’un coup de son souffle électrique. Quand il a l’occasion de dévorer plusieurs dromadaires d’un coup, il ne s’en prive pas.
Combat. Généralement, le dragon bleu attaque depuis le ciel ou s’enfonce dans le sable quand un adversaire approche à moins de 30 mètres. S’il a atteint un âge suffisamment avancé, il combine ses tactiques avec un pouvoir tel que terrain hallucinatoire, pour améliorer ses chances de surprendre sa cible. Il ne s’enfuit que s’il est gravement blessé, car pour lui la retraite est une preuve de lâcheté.


Dragon noirdragon noir
Le dragon noir est coléreux, sournois et malfaisant, trois traits de caractère qui se lisent sur son sinistre visage. On lui donne parfois le sobriquet de « dragon à tête de mort », en raison de ses yeux profondément enfoncés dans leurs orbites et de ses deux naseaux qui se rejoignent pour former une cavité nasale semblable à celle d’un crâne.
Cette impression est renforcée par la détérioration graduelle de sa peau au niveau des joues et des cornes. Ce phénomène s’accentue avec l’âge, mais ne fait aucun mal au dragon. A la naissance, ses écailles sont petites, minces et brillantes. Au fil des années, elles grandissent, épaississent et ternissent, ce qui lui permet de se camoufler avec davantage d’efficacité dans les marais.
Le dragon noir a pour antre une large grotte humide ou une caverne souterraine à salles multiples. Il dégage une odeur acre d’eau saumâtre et de végétation en décomposition. Dès qu’il atteint un age suffisamment avancé, il cache l’entrée de son repaire grâce à son pouvoir de croissance végétale. Il se nourrit principalement de poissons, mollusques et autres créatures aquatiques. Il aime également la viande rouge, mais à condition de la laisser mariner plusieurs jours dans les bassins d’eau croupie qui jalonnent son antre.
Il apprécie tout particulièrement les pièces. A partir d’un certain âge, il n’hésite pas à capturer les humanoïdes et à les interroger au sujet des réserves d’or, d’argent ou de platine dont ils pourraient avoir connaissance. Il se débarrasse bien évidemment d’eux une fois qu’il a obtenu les renseignements.
Combat. Le dragon noir a tendance à prendre ses proies par surprise en se fondant dans le paysage. Dans les marais où la végétation est particulièrement dense, il préfère rester au sol ou dans l’eau, car les frondaisons limitent ses mouvement aériens. S’il se sent battu, il s’enfuit à tire d’ailes (afin de ne pas laisser de traces) puis plonge se cacher dans les marécages ou au fond d’un plan d’eau suffisamment profond pour l’accueillir.


Dragon rougedragon rouge
Le dragon rouge est le plus cupide de tous ; il cherche constamment à accroître son trésor. Son incroyable vanité se voit dans son port de tête et le dédain qu’il affiche pour toutes les autres créatures.
Les petites écailles du dragonnet son rouge vif et aisément repérables, ainsi celui-ci reste t-il à l’abris au fond de l’antre pour ne pas risquer de rencontrer des chasseurs de dragons il en sort plus tard, quand il a apprit à se défendre. A l’approche de l’adolescence, les écailles s’assombrissent et se couvrent d’une patine qui les rend plus ternes. Au fur et à mesure que le dragon vieillit, elles grandissent, épaississent et durcissent, pour finalement devenir aussi résistantes que le métal. Les crêtes et les ailes du dragon sont bleu cendré ou violet-gris à leur extrémité et s’assombrissent avec l’âge. De même, la couleur de la pupille disparaît au fil des siècles, à tel point que les yeux des plus vieux dragons rouges semblent constitués de lave en fusion.
L’antre du dragon rouge est une immense caverne s’enfonçant dans les entrailles de la terre. La chaleur dégagée par son corps rend l’atmosphère de sa tanière particulièrement étouffante et il y règne une forte odeur de souffre et de fumée. Il aime profiter d’un promontoire non loin, du haut duquel il peut surveiller son territoire qui s’étend à perte de vue. Il n’est pas rare qu’un tel pic se trouve sur le territoire d’un dragon d’argent, ce qui explique que dragons rouges et d’argent soient ennemis jurés.
Le dragon rouge est un mangeur de viande, avec une préférence pour l’humain et l’elfe encore jeune. Parfois, il charme les habitants des villages proches afin que ceux-ci lui sacrifient régulièrement une jeune vierge.
Combat. Le dragon rouge est un monstre de suffisance qui prend rarement la peine d’évaluer l’opposition. Dès qu’il repère une proie, il décide instantanément s’il l’attaque ou non. Si la réponse est positive, il applique une des nombreuses tactiques préparées à l’avance. Si ses adversaires sont petits et faibles (à ses yeux), il se pose et les extermine à coup de gueule et de griffes, craignant que son souffle ne les incinère (et leurs trésors avec eux).


Dragon vertdragon vert
Le dragon vert est si belliqueux qu’il a tendance à attaquer sans la moindre provocation. Des babines perpétuellement retroussées et sa crête arrogante sont autant de signes annonciateurs de sa nature agressive.
Les écailles du dragonnet sont fines, très petites et si sombres qu’elles paraissent presque noires. Au fil des années, elles grandissent et éclaircissent, devenant tout à tour ver émeraude puis vert olive, ce qui permet au dragon de mieux se fondre dans son milieu naturel. De nombreuses petites cornes poussent sur le front et le menton du dragon, le rendant plus menaçant encore.
Ce monstre vit en forêt, et de préférence à proximité d’arbres de grande taille et plusieurs fois centenaires. Il s’installe généralement dans une grotte s’ouvrant à flanc de falaise ou de colline et peut être détecté grâce à l’odeur acre de chlore qu’il dégage. Même s’il peut manger à peu près n’importe quoi (y compris les broussailles et les arbustes, s’il est vraiment affamé), il apprécie tout particulièrement la chair d’elfe ou d’esprit follet.
Combat. Le dragon vert n’a pas besoin d’être provoqué pour se ruer au combat, et ce qu’elle que soit la taille de son adversaire. Si l’ennemi paraît vraiment très puissant, le dragon prend le temps de le suivre sans se faire repérer afin de choisir la tactique à employer. Par contre, si la proie a l’air faible, le dragon se montre sans attendre (il adore terroriser ses adversaires). Parfois, il s’amuse à contrôler un humanoïde en l’intimidant et en s’aidant de son pouvoir de suggestion. Il adore interroger les aventuriers afin d’en apprendre davantage sur leur société, mais aussi sur leurs forces et leurs faiblesses. Cela étant, il essaye surtout de découvrir ce qui ce passe dans les environs et s’il y a des trésors non loin.

(suite)

Publié dans Mystères

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